Chez Philippe

Nous voici chez Philippe, qui nous a prêté sa maison en son absence. Nous habitons maintenant au bord du lac Truc Bach, au
bord de l'eau. Le quartier est très paisible.












Nous pouvons enfin nous livrer à de grandes préparations culinaires aux accents exotiques. Notre premier repas maison sera... une platrée de tortellinis Barilla, avec un peu de tofu, mangés avec des baguettes! Pour le repas suivant, on décide de se lâcher un peu en achetant quelques légumes au marché. Hélas, les jolies courgettes dégotées sur un étal s'avèrent être des goyaves. Pas encore au point...

Solène-An et Mathilde, Abel et les serveuses

Mathilde est accro à sa nouvelle copine Solène-An, la fille de Fanny et Kuong qui nous ont beaucoup aidé depuis notre arrivée. Elles devraient être ensemble en petite section au lycée français mais... pas de chance, les maternelles sont complètes! L'adhésion du Vietnam à l'OMC a accéléré la machine économique, les expats affluent, c'est la première fois que le lycée refuse du monde.







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De son côté, mister Abel mène une vie de rock star, incapable de faire quelques mètres dans la rue sans être photographié, attrapé, caressé, montré du doigt. Au resto, les serveuses s'emparent de lui et nous le ramènent à regret à la fin du repas. On en profite pour manger en quatrième vitesse.

Premier contact

35°, 90% d'humidité, chaud mais supportable. Sur la route dégagée de l'aéroport, le taxi roulait à 40km/h en longeant les rizières. Quelques échangeurs sinueux, un pont sur le fleuve rouge, puis nous avons emprunté la digue entre le fleuve et le lac de l'Ouest pour entrer dans Hanoi par le Nord. La circulation est devenue frénétique, les myriades de mobylettes klaxonnant à tue-tête, les feux rouges ne contenant pas la circulation anarchique. Les commerces débordent sur les trottoirs bondés, des odeurs intrigantes s'échappent de chaudrons bouillonnants sur le pavé.
Nous voilà à Hanoi!


































Nous avons d'abord logé dans un hôtel luxueux au Nord de la vieille ville, un peu reclus le temps de s'accoutumer au rythme et au climat. Le premier soir, nous avons commandé une pizza au restaurant de l'hôtel! Puis nous avons déménagé dans un hôtel rustique au cœur de la vieille ville, qui ne s'arrête de vibrer qu'entre 1h et 4h du matin. Notre chambre est immense et nous pouvons enfin nous installer un peu. Mais la vie à quatre est vraiment difficile dans cette pièce unique, les nuits sont courtes, les repas laborieux, la fatigue s'accumule. Dans ces conditions, nous n'avons pas tardé à visiter des maisons. Le choix du lieu s'avère délicat car nous connaissons mal la ville, les distances, les ambiances. Pressés d'être enfin chez nous, nous signons pour une maison excentrée au Nord, dans un quartier résidentiel. Il y a une petite cour verdoyante, c'est calme, assurément le mieux pour les enfants. Installation prévue le 8/10, patience...

En attendant, nous arpentons la vieille ville de long en large, prenant nos marques, découvrant les saveurs, les quartiers. C'est le Tet d'Automne, la fête des enfants. Pour l'occasion, une rue est rendue piétonne (enfin!), consacrée aux plaisirs des bambins. Confiseries étranges, fruits secs, déguisements kitchs.


Un soir, une lourde pluie s'abat, faisant enfin chuter la température. Rivières, lacs sur la chaussée, ponchos qui volent au vent sur les motos pressées.

Jour J

18 heures de vol, et seulement 2h de sommeil pour Abel, trop de choses nouvelles à regarder. Ses parents (et les 10 rangées environnantes) ne sont plus très frais à l'escale de Singapour.