De passage pour quelques jours à Phnom Penh, en bus depuis Saïgon. Dès la frontière, les rondeurs de l'écriture et de la langue, la finesse des bâtiments, d'autres visages, d'autres façons d'être et de rencontrer l'autre. La misère, si soigneusement mise à l'écart au Vietnam, affleure dans les rues de la ville, côtoie les signes extérieurs de richesse. La machine économique semble s'être mise en marche sur les pas des voisins vietnamiens et thaïlandais. Trois jours c'est bien peu pour y comprendre quelque chose, juste assez pour réaliser que c'est une autre planète.
samedi 19 décembre 2009
Phnom Penh
jeudi 3 décembre 2009
On se croit loin
lundi 30 novembre 2009
Blue Dragons en cuisine
Le récit par Ha de cette visite à l'Intercont', traduit automatiquement par Google.
vendredi 13 novembre 2009
lundi 9 novembre 2009
Blue Dragons au cinéma
Le récit par Van Anh de cette visite aux studios, traduit automatiquement par Google.
dimanche 18 octobre 2009
mardi 13 octobre 2009
lundi 12 octobre 2009
vendredi 4 septembre 2009
jeudi 4 juin 2009
samedi 30 mai 2009
lundi 25 mai 2009
samedi 23 mai 2009
Censuré
Les poils qui dépassent du maillot de bain aux algues de Michel Blanc dans les bronzés : censuré.
Les nichons de Sophie Marceau dans un nanard des années 80 : censuré.
Un docu sur le Vietnam et le réchauffement climatique : censuré.
Sur TV5, il y a les émissions politiquement correctes et... la mire.
(On s'en fout, on n'a pas la télé)
jeudi 14 mai 2009
jeudi 30 avril 2009
jeudi 23 avril 2009
Tête au carré
En ce mardi 31 Mars, l'équipe de Licence Eco dont je fais partie a rendez-vous dans l'amphithéâtre Nguyen Ngu Kontum pour la cérémonie officielle de remise des diplômes de la promo 2008-09. On s'est mis sur notre 31, justement, car nous savons avec quel faste les étudiants et enseignants vietnamiens aiment à célébrer ce genre d'évènements.
Le hall du bâtiment vibre d'étudiants excités, accompagnés de leur familles et amis, l'air parfois grave. Un joyeux bazar règne à l'intérieur de l'amphithéâtre. Les futurs diplômés ajustent leur costume, les enseignants cherchent leur place, échangent des amabilités, les flashs crépitent.
Le port du traditionnel chapeau carré n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire : on doit enfiler un bonnet assez serré pour maintenir le tout. Garder un air digne demande une certaine expérience, sinon le carré ballote dans tous les sens. Et j'en sais quelque chose puisque, en tant que docteur et enseignant de la Licence, j'ai le grand privilège d'avoir droit au costume.
Soudain, un petit gars au visage souriant et timide, la coupe de cheveux soignée, vient s'asseoir sur scène. Et la cérémonie commence...
Les recteurs, directeurs, enseignants et officiels sont invités à monter sur scène, puis à se succéder au pupitre pour prononcer un discours fleuve dans la grande tradition vietnamienne. On y loue la France et le Vietnam, leur entente cordiale, leur fructueuse collaboration, le niveau des étudiants, leurs efforts, leurs petites errances et leur brillantes réussites. Un enseignant nostalgique désigne nommément un élève dont il dit qu'il regrettera la paresse.
S'ensuit la remise des diplômes aux étudiants francophones et russophones. Puis on présente le cadeau des étudiants aux enseignants (un tableau très... typique) , quelques discours à nouveau. Certains d'entre nous commencent à s'assoupir un peu. Pour ma part, pas tout à fait détendu, j'ai du mal à réprimer un rire nerveux.
Enfin, après 3h de cérémonie, tout se termine dans un feu d'artifice de chansons, d'embrassades et de larmes, de photos souvenir et de fleurs, de diplômes et de chapeaux qui volent.
Quelle belle leçon pour nos tristes remises de diplômes dans un obscur bureau du fin fond de la fac.
mercredi 1 avril 2009
samedi 14 mars 2009
jeudi 19 février 2009
dimanche 8 février 2009
Phu Tay Ho
Le soir du nouvel an chinois, tout est calme après plusieurs semaines de frénésie croissante pour les préparatifs du Tet. Mais à minuit, le grondement sourd d'une déferlante de motos vient rompre le silence. A partir de ce soir, et pendant un mois, les vietnamiens pratiquants se doivent d'aller faire des offrandes dans les trois pagodes principales de Hanoi, dont Phu Tay Ho.
Ce haut-lieu du flirt hanoien prend alors des allures de petit woodstock, vendeurs d'offrandes, restos, faiseurs de petite monnaie à brûler...