mardi 25 décembre 2007

jeudi 20 décembre 2007

Ce qui devait arriver...

...arriva. Par un matin pluvieux où nous devions émerger en quatrième vitesse pour nous rendre au cours de vietnamien, nous avons enfourché nos montures, encore tout ensommeillés, pour nous jeter dans la circulation. A peine partis, Julie remarque que son guidon et sa roue avant ne sont plus très solidaires. Ça devrait tenir... Aux deux tiers du chemin nous sommes trempés, j'entends un cri soudain derrière moi et me retourne : la selle de Julie à lâché, elle pédale les genoux en l'air, les lunettes opaques de pluie, négociant âprement avec son guidon mou pour conserver le cap. Les derniers mètres sont épiques, les passants n'en croient pas leurs yeux: une fille sur un vélo de cirque qui bringueballe dans tous les sens, précédée d'un type qui se noie tellement il rigole.

J'en rigolais encore sur la route du retour au moment où ma pédale droite s'est décrochée.


PS: Quelques semaines plus tard, au hasard d'une énième réparation chez le garagiste du coin, alors que je m'apprête à payer pour récupérer mon vélo il me lance : "il est neuf?". J'acquiesce, et lui de répondre sans rire "c'est ça le problème, les vélos neufs il faut finir de les monter avant de s'en servir"!

mardi 18 décembre 2007

samedi 15 décembre 2007

Cax!


Le 15 Décembre au matin, contre toute attente, presque tous les hanoiais à moto portent un casque, de fortune certes mais un casque. Ils ne le quittent d'ailleurs plus, même descendus de moto. Les pandores verts ou beiges veillent à chaque carrefour, la matraque dégainée. Depuis plusieurs mois, la nouvelle règle est annoncée à grands renforts de banderoles et de haut-parleurs. C'est semble-t-il la troisième fois qu'on tente d'obliger les vietnamiens à porter un casque à moto, peut-être la bonne? On en reparle dans quelques mois...

lundi 3 décembre 2007

Hanoi plage

Au départ de chez nous, à vélo, nous partons pour un pique-nique avec Elsa, Grégoire, la petite Rose, et leur voisine Tcha. Cap à l'Est! Une fois franchis les 500m de constructions qui bordent la route-digue, on se retrouve dans les cultures maraichères. On contourne doucement les champs par des petits chemins de terre, en gardant soigneusement le cap, pour finir par atteindre le fleuve. Et là, surprise, du sable à perte de vue! Les gamines s'éparpillent dans le paysage tandis que nous dégainons paté, rillettes, tomates sous le regard assidu d'Abel qui préfère manger que jouer. Du sable, il y en a jusque dans les sandwichs, c'est un vrai pique-nique à la plage!